Architecture d'intérieur, Extension et rénovation d'habitation

Une maison de ville dans un quartier pavillonaire, d'époque fin XIXème début XXème siècle

Côté rue,on accède à un rez-de-chaussée surélevé de quelques marches, lequel comprend deux pièces : une cuisine d'un côté et une salle à manger de l'autre.

Côté jardin, qui se situe à un niveau inférieur d'environ 1,50 m de celui du séjour, et dans son prolongement, une construction de 12 m²  postérieure à la construction de la maison constitue le salon auquel on accède par un escalier, car il se trouve au niveau du jardin.

Une petite cave d'environ 3 m² sous le séjour peut être récupérée pour agrandir le salon. La lumière rentre par une petite fenêtre et une porte fenêtre accédant au jardin, plus un chassis Vélux en toiture. Le volume est intéressant mais mal exploité, mal éclairé et mal isolé.

Le parti pris est de  désosser en grande partie la petite contruction et de la reconditionner entièrement en créant un maximum d'ouvertures sur l'extérieur, en redoublant totalement les parois murales et en traitant l'agencement de la pièce de manière à mieux la relier au séjour. A l'occasion des travaux, une cheminée contemporaine est créée et l'escalier changé et déplacé.

Les maîtres d'ouvrage souhaitent un look atelier pour la nouvelle décoration. Dans cet esprit, on favorise la pose de menuiseries extérieures en acier qui ont l'avantage de produire des profils plus fins et plus élégants que l'aluminium, tout en présentant des normes thermiques équivalentes. Une grande verrière en toiture a renforcé l'apport de lumière naturelle qui profite également au séjour.

Au niveau de la cuisine, à l'opposé du salon, la fenêtre existante a été remplacée par une porte-fenêtre prolongée par une petite terrasse avec un escalier pour un accès direct au jardin, dispensant les propriétaire de faire le tour de la maison.